Fête du 1er mai : remise des cahiers de doléances au président de la République

off

 

La tradition a été respectée à l’occasion de la fête internationale du Travail. Les représentants des travailleurs ont remis mardi 3 mai au chef de l’état leurs cahiers de doléances.

Cette cérémonie avait été décalée du fait de la célébration de la fête de Korité le jour 1er mai. Ce fut, comme chaque année un moment solennel pendant lequel, les représentants des travailleurs et le président de la République échangent sur les grands défis dans le monde du travail.

Si, dans leurs interventions les représentants des travailleurs ont reconnu les efforts que l‘état a fait pour résoudre la grève dans le secteur de l’éducation qui a permis aux enseignants d’engranger des avancées historiques en matière de rémunération ils ne se sont pas fait prié pour pointer du doigt les violations des droits de travailleurs constater dans les média public et dans les collectivités territoriales. Les représentants des travailleurs n’ont pas manqué d’exhorter l’état à tous faire pour préserver ou sauver les emplois malgré le contexte difficile avec la crise ukrainienne qui est venue s’ajouter à celle de la pandémie de la covid-19.

La situation sociale à la Société Nationale La Poste n’a pas été occultée.

« On y inscrit cependant un nouveau point qui nous préoccupe : il s’agit de l’ostracisme syndical qui semble être érigé en système de management. Les médias publics sénégalais connaissent tous une tension sociale », fait savoir le SG du Synpics Bamba Kassé premier à prendre la parole.

Par ailleurs, le SG du Synpics, Bamba Kassé, a montré sa plus grande préoccupation sur la floraison des réseaux sociaux et son lot d’insanités qui dépravent la jeunesse Sénégalaise. « Un secteur comme celui des médias doit être régulé. Il ne s’agit pas de gendarmer les producteurs et diffuseurs de contenus informationnels, mais d’établir un cadre juridique de responsabilité et de se donner les moyens de contrôle et de surveillance idoine pour le bien de nos populations. Pour préserver notre jeunesse. »

Le président de la République est en phase avec le syndicat des journalistes. Il considère en effet que ces dérives sur les réseaux sociaux sont devenues un vrai cancer des sociétés modernes. Le président de la République a devant l’assistance affirmé avec force « Nous allons très clairement y mettre un terme d’une façon ou d’une autre… »

Le président de la République a dit avoir demandé au ministre de la communication de se pencher sur la situation dans les médias d’état, pour les collectivités territoriales, ‘ les maires doivent se conformer aux lois’ il y a un organigramme qui avait été fait il faut le respecter.

Le président de la République a sa bonne disposition au dialogue avec les travailleurs pour une stabilité sociale indispensable à tout développement, c’est ainsi qu’il a rappelé les 627 milliards consentis par l’état pour soutenir les ménages, les efforts consentis pour résoudre les revendications des enseignants et celles du secteur de la santé. En ce qui concerne la Société Nationale La Poste, la restructuration est inévitable car on ne peut pas maintenir une société non performante sous perfusion.